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La raison de l’assemblée

Le Kabbaliste Shamlai dit: ‘ L’homme devrait toujours louer le Saint béni soit-Il et ensuite prier’  D’où savons-nous cela ? De Moïse comme il est écrit ‘Et j’ai supplié‘ » Baal HaSoulam interpréta cela: puisque quand l’homme souhaite demander une faveur à un autre, il doit savoir, a) s’il a ce qu’il lui demande, parce que s’il n’a pas il n’y a pas de raison de demander et b) qu’il a un bon cœur. Il en est ainsi parce qu’il pourrait avoir ce qu’il demande, mais pas le genre de cœur qui pourrait donner.De ce fait, l’homme doit d’abord louer le Saint béni soit-Il, c’est-à-dire croire que le Saint béni soit-Il a tout ce qu’il lui demande et que le Saint béni soit-Il est miséricordieux et accorde à chacun son souhait pour le meilleur.

Il s’avère que lorsque les amis se rassemblent en un endroit, l’assemblée a certainement un but, car chacun alloue une partie de son temps – qu’il aurait pu utiliser pour ses propres besoins, renonçant à ses engagements et participant à l’assemblée – il souhaite acquérir quelque chose. Ainsi, il est important d’essayer lorsque chacun rentre chez soi, de voir avec quoi il est venu à l’assemblée, et ce qu’il a acquis maintenant qu’il rentre chez lui.

Parfois, pendant l’assemblée des  amis, tout le monde se sent bien pendant la rencontre. A ce moment, il ne leur vient pas à l’esprit de penser aux possessions avec lesquelles ils rentreront chez eux, c’est-à-dire ce que j’ai en main, que j’ai acquis à l’assemblée des amis, et que je n’avais pas avant que je vienne à la société. Et ensuite il voit qu’il n’a rien.

C’est similaire à ce qu’il est écrit aussi « Quand tu arrives au vignoble de ton ami, tu devrais manger des raisins jusqu’à rassasier ton âme, mais n’en mets aucun dans ton récipient » Nous devrions interpréter cela comme suit: lorsque les amis se rassemblent, c’est appelé « Le vignoble de ton ami » quand vous vous asseyez, mangez et buvez ensemble, parlant de ceci et de cela, et le corps se réjouit pendant l’action. C’est similaire à « Tu devrais manger des raisins jusqu’à rassasier ton âme ».

Mais lorsque vous rentrez chez vous et souhaitez voir ce que vous avez dans vos Kélim, pour prendre quelques moyens d’existence à la maison, c’est-à-dire que lorsque nous quittons le rassemblement des amis et souhaitons regarder ce que nous avons dans nos Kélim après la fête alors nous voyons cela, « Mais n’en mets aucun dans tes récipients ». En d’autres mots, il n’y a rien dans les Kélim pour faire vivre l’âme après l’assemblée.

Cependant, quand l’homme se donne de la peine, il devrait s’assurer que ce n’est pas sans récompense. C’est comme nous disons dans la prière « Et vint à Sion » « De peur que nous touchions en vain. » Mais plutôt, quand l’homme va à l’assemblée il devrait y acquérir des nourritures afin que lorsqu’il rentre chez lui, il soit capable de voir s’il a quelque chose à mettre dans ses Kélim. Alors, il aura de la nourriture pour se nourrir jusqu’à la prochaine rencontre. Et jusque là il aura de ce qui a été préparé, c’est-à-dire de ce qu’il a acquis durant l’assemblée des amis.

C’est pourquoi, l’homme doit d’abord louer l’importance du rassemblement et ensuite voir quoi acquérir de cette activité. C’est comme nos sages ont dit « L’homme devrait toujours louer le Saint béni soit-Il et ensuite prier » En d’autres mots, au début de l’assemblée, c’est-à-dire le début des discussions, qui est le début de l’assemblée, il faut parler des louanges de la société. Chacun doit essayer de donner des raisons et des explications à leur mérite et importance. Ils ne devraient parler de rien d’autre que des louanges de la société.

Finalement sa louange de la société devrait être dévoilée par les amis. Alors ils devraient dire« Maintenant, nous avons passé la première étape de l’assemblée des amis, la deuxième étape commence. » Alors chacun parlera de ce qu’il pense des actions qui devraient être entreprises afin que chacun puisse être capable d’acquérir l’amour des amis. En d’autres mots, ce que chaque personne peut faire pour acquérir dans son cœur l’amour pour tout un chacun dans la société.

Et une fois que la deuxième étape est achevée – qui concerne les suggestions en rapport à ce qui peut être fait en faveur de la société – la troisième étape commence. Cela concerne l’exécution des décisions des amis à propos de ce qui devrait être fait.

Et en ce qui concerne la louange de la société, dans l’article (Le don de la Torah, p.137), il introduit le problème de l’amour des amis, que par la connexion avec les amis, il peut obtenir la grandeur du Seigneur. Le monde entier est immergé dans l’amour-propre et il souhaite aller sur le chemin du don sans réserve. Mais cela est contre l’opinion publique parce que c’est la nature avec laquelle nous sommes nés, en raison du but de la création qui est, comme nous l’avons dit, « Sa volonté de faire le bien à Ses créatures. »

Et tout notre pouvoir pour y résister, pour agir à l’opposé – que non seulement nous ne voulons pas recevoir pour nous-mêmes, mais plutôt que nous voulons donner, ce qui est considéré que toutes nos actions seront uniquement dans le but de donner sans réserve contentement à notre Faiseur – c’est parce qu’il est dans la nature du don sans réserve que lorsqu’un homme donne à une personne importante, cela le réjouit. Il s’avère que sans plaisir, l’homme ne peut rien faire, car cela est contre sa nature.

Cependant, nous pouvons remplacer le plaisir. Cela veut dire qu’au lieu de recevoir du plaisir d’un acte de réception, nous voulons recevoir du plaisir d’un acte de don. Cela est appelé « l’équivalence de forme ». Nous devrions dire que comme le Créateur se réjouit de donner aux créatures, nous devrions nous réjouir de donner au Créateur.

Autrement, c’est-à-dire si nous n’avons ni joie ni plaisir alors que nous donnons au Créateur, nous endommageons l’équivalence de forme. C’est comme nos sages ont dit « Il n’y avait pas de la joie devant Lui comme le jour où le ciel et la terre furent créés. » Il n’y a pas eu de joie devant le Saint béni soit-Il depuis le jour de la création du monde, comme la joie avec laquelle Il est destiné à se réjouir avec les justes dans le futur (Zohar1,115) .

De ce fait, si nous n’avons pas de joie alors que nous faisons les commandements du Seigneur, alors si l’homme vise l’intention de donner sans réserve, ce n’est pas considéré comme équivalence de forme, parce que l’homme ne peut être heureux que là où il y a du plaisir. Il s’avère que s’il n’a pas de délice ni de plaisir en donnant au Seigneur ce n’est toujours pas considéré comme équivalence de forme, qu’il a de la place pour recevoir l’abondance supérieure, puisqu’il lui manque toujours le plaisir que le Saint béni soit-Il a lorsqu’Il donne aux créatures.

Il suit que toute la base sur laquelle nous pouvons recevoir délice et plaisir et qu’il nous est permis de nous réjouir – et c’est même obligatoire – c’est de nous réjouir d’un acte de don sans réserve. Ainsi, il y a un point sur lequel nous devrions travailler – l’appréciation de la spiritualité. Ceci est exprimé en faisant attention à « vers qui je me tourne », « avec qui je parle », « les commandements de qui je garde » et « quelles lois j’apprends », c’est-à-dire rechercher les conseils concernant comment apprécier le Donneur des commandements.

Et avant que l’homme obtienne quelque illumination d’En Haut par lui-même, il doit chercher des gens qui lui ressemblent plus ou moins, qui cherchent aussi à augmenter l’importance de n’importe quel contact avec le Créateur, quelque soit la façon.  Et quand beaucoup de gens l’encouragent, chacun peut recevoir de l’aide de son ami.

Nous devrions savoir que « Deux est le plus petit pluriel ». Cela veut dire que si deux amis s’assoient ensemble et considèrent avec attention comment renforcer l’importance du Créateur, ils ont déjà la force de recevoir le renforcement de la grandeur du Seigneur sous la forme de l’éveil d’en bas. Et par cet acte, l’éveil d’en haut vient et ils commencent à un peu ressentir la grandeur du Seigneur.

Selon ce qui est écrit, « Dans la multitude des peuples est la gloire du roi », il s’en suit que plus le nombre du collectif est grand, plus la force du collectif est efficaceEn d’autres mots, ils produisent une atmosphère plus forte de la grandeur et de l’importance du Saint béni soit-Il. A ce moment-là, le corps de chaque personne sent qu’il considère tout ce qu’il souhaite faire pour la sainteté – c’est-à-dire donner sans réserve au Seigneur– comme un grand trésor, qu’il est privilégié d’être parmi des gens qui ont été récompensés de servir le roi. A ce moment, chaque petite chose qu’il fait le remplit de joie et de plaisir maintenant qu’il a quelque chose avec quoi servir le roi.

Dans la mesure où la société regarde la grandeur du Seigneur avec leurs pensées durant l’assemblée, chacun selon son degré, cela produit en lui l’importance du Seigneur. Ainsi, il peut marcher chaque jour dans le monde de contentement et de la joie, c’est-à-dire qu’il se réjouit de chaque petite chose qu’il fait concernant le travail du Seigneur. Même s’il se souvient un instant qu’il doit penser à la spiritualité, il dit immédiatement « Je suis déjà reconnaissant, louant et priant le Seigneur » puisque maintenant il croit que le Seigneur l’a appelé et qu’Il veut lui parler ».

Lorsque l’homme s’imagine que le roi l’appelle, et lui dit qu’il veut s’amuser avec lui, quelle joie aurait alors l’homme, et quelle bonne humeur il aurait. Il est certain que dans une telle situation élevée, aucune chose telle que « et alors » n’aurait de l’importante. Il aurait juste un peu honte de ne pas savoir les lois et coutumes du roi, comment se comporter lorsque le roi lui parle.

Mais il considère comme un grand trésor ce qu’il sait faire pour le roi, car il sait malgré tout quelques règles avec lesquelles il garde les commandements du roi qu’il a appris à l’école quand il était jeune. Et maintenant qu’il a grandi et souhaite servir le roi, il lui manque certainement la connaissance des lois du roi.

Il s’avère que cette préoccupation est qu’il ne sait pas ce qui donne le plus de plaisir au roi, quel acte ou quelle intention. Et en-dehors de cela il vit dans un monde qui est entièrement bon. C’est ce à quoi il faut penser pendant le rassemblement l’assemblée, parler de la grandeur de la société comme il est écrit « L’homme devrait toujours louer le Saint béni soit-Il et ensuite prier. »

C’est la même chose avec la société. Quand nous souhaitons demander quelque chose de la société, et cela est appelé « il priera », nous devons d’abord établir le mérite de la société et ensuite « prier », c’est-à-dire demander à la société ce que nous voulons d’elle.

Ainsi, nous avons d’abord besoin de voir ce que la société a, quelle possession ils ont, que nous pouvons recevoir d’eux en nous liant avec eux. Peut-être nous n’avons pas besoin de la possession que la société a, mais par ailleurs nous fuyons et nous éloignons aussi loin que possible.

Par conséquence quand l’homme vient à l’assemblée des amis, il devrait toujours veiller si oui ou non les amis ont le but qu’il désire ardemment, que chacun d’entre eux a quelque prise sur ce but. Et il pense que par la connexion de tout le monde l ensemble envers un but, chacun aura sa propre part, de même que la part de la société entière. Il s’avère que chaque membre de la société aura la force, comme toute la société ensemble.

Il suit que chacun devrait considérer sérieusement le but de l’assemblée – que cela devrait amener une sensation, après l’assemblée des amis, que chacun ait quelque chose entre ses mains qu’il peut mettre dans ses récipients, et que cela ne soit pas sous la forme « Mais ne mets rien dans tes récipients ». Chacun devrait considérer que s’il ne s’est pas assis de manière particulièrement attentive pendant l’assemblée, non seulement il se perd mais en plus il corrompt la société toute entière.

Cela ressemble à ce qui est écrit: « Deux personnes allèrent dans un bateau. L’une d’entre elle commença à percer sous elle faisant un trou dans le bateau. Son ami lui dit ‘ Pourquoi  perces-tu ? ‘ Et il répondit ‘ Qu’est-ce que cela peut te faire ; je perce sous moi pas sous toi ? ‘ Alors il répondit ‘ Espèce d’idiot ! Nous allons coulés tous les deux avec le bateau !’ »

Et après qu’ils aient parlé de l’importance et de la nécessité de la société, là commence l’ordre des corrections – comment et avec quoi pouvons-nous renforcer la société pour qu’elle devienne un seul bloc et il est expliqué, « comme un homme dans un cœur ». L’ordre devrait être que quiconque ayant une suggestion utile pour l’amour des amis devrait être discutée, mais cela doit être accepté par tous les amis, car il n’est pas question de contrainte ici.

Jusque là nous avons discuté de la connexion entre l’homme et son ami, laquelle doit nous amener la connexion entre l’homme et l’endroit. Il s’avère que comme ils parlent de l’importance de l’amour des amis, et que toute son importance est que cela nous conduit à l’amour du Seigneur, ils devraient aussi penser que l’amour des amis devrait nous amener à l’importance de l’amour du Saint béni soit-Il.

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